Et oui, c’est ma plume,
ma plume qui pense,
qui rêve et qui s’envole.
elle va, elle vient
ma plume d’écrivain
elle flâne, elle court
sur les pages de l’amour
et sème la couleur
sur les sentiers de la douceur.
elle sourit, elle pleure,
elle raconte, elle exulte
sans jamais sombrer dans le culte.
le matin quand le soleil se lève
elle s’habille de beaux rêves.
vivre avec elle, c’est un privilège
loin de la séduction des sacrilèges
eloigné des artifices et des supplices.
le soir quand le soleil se couche,
pour remplir sa cartouche,
elle puise à mon cœur
l’amour et l’ardeur.
parfois elle devient un ciel
un ciel qui ouvre ses ailes
et à l’arrogance
elle oppose son innocence.
elle colore la vie
et les feuilles de ses romans
ou bien elle dessine mes vers divers
dans la brume de l’hiver.
son encre brise
le fouet de la méchanceté
et le remplace par la beauté de l’humilité
ma plume grave mon âme sur les joues du bonheur
sans jamais oublier mon esprit moqueur.
elle danse sur les planches du hasard
en émoussant son poignard
et si la souffrance ouvre ses yeux
ma plume devient une forteresse
où il y a la force de l’allégresse.
vivre avec ce trésor, c’est un honneur
mais je ne suis pas que son « follower »
puisque nous sommes depuis toujours
amants et complices d’un grand humour.