Profond, presque irréel
Cet amour exulte
Quand tu me regardes
Et caresses
mon coeur rebelle.

abeille amoureuse,
tu bourdonnes, reine sereine,
Sur les pétales de ma passion,
entre tes seins, Muse immortelle,
je libère mon âme
Qui s’abandonne à la volupté divine
Dans les draps
De ton lit invulnérable.

ta nudité adorable
dompte ma liberté sauvage
et sa lumière allume la fureur
d’autres rêves.

A chaque instant, j’entends ta voix
et près de ton visage
je trépide
Comme une feuille
livrée au vent de l’Ouest.

Ainsi que le mystère,
Ton sourire énigmatique me séduit
Et flotte sur mes soupirs
longs et légers.

quand le plaisir
embellit mon existence
tes baisers ardents effacent le temps
Et ses pas égoïs
alors, le chagrin s’éteint
En mon cœur sensible
Et une tendresse vivante
Vient m’aimer
Avec l’ardeur d’une épouse
Eternelle.