Ton regard distrait blesse mon silence
et l’étouffe par de vaines paroles
comme quand j’étais un enfant
s’enfuyant nu-pieds
dans les jardins de la liberté.
c’est une déchirure,
presque un coup de poing sur la vitre
d’un ciel cristallin.
un souvenir lointain s’éveille,
respire et rythme des pas
dans ma mémoire.
un frisson retrouve l’ancienne cicatrice
dans mon cœur qui bat
sans faire de bruit.
cette nuit sent l’odeur des années
qui ne reviendront pas.
parmi les mouvements indéfinis
de mon âme troublée
j’espère en un effondrement des barricades.
mais mon esprit désespéré pleure,
semblable aux chiens errants
dans les nuits de lune pleine.
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